Résumé :
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Aïcha a une quarantaine d'années. Elle est issue d'une famille maghrébine mais elle est née en France. Elle fait partie de la première génération de beurs, celle qui a vingt ans dans les années 80. Elle a fait des études, elle s'est intégrée en dépit des difficultés de sa génération mais elle s'est intégrée et elle a adopté un mode de vie occidental sans renier ses origines orientales. En 2004, l'histoire lui joue un mauvais tour : Nawel, sa fille adolescente, désire porter le voile. Aïcha est sidérée : la voilà rattrapée par une question qu'elle n'aurait jamais cru devoir se poser. Que s'est-il passé pour que le voile, qu'elle n'a jamais porté, que sa mère, sa grand-mère n'ont jamais mis, devienne une option - envisageable, acceptable - pour sa fille ? Alors, parce qu'elle est mère, parce qu'elle est femme, parce qu'elle est née de cette communauté à laquelle on la renvoie sans cesse, parce qu'elle est française aussi, Aïcha, avec ses mots, ses doutes, entreprend d'écrire à sa fille.
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