Résumé :
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Le film a pour cadre la société de consommation. Les gens ne sont toutefois pas ceux qui jettent, qui gaspillent, mais ceux qui ramassent, qui vivent de nos restes: ce sont ces glaneurs et ces glaneuses, à l'image de ceux que peignait Millet, ramassant les épis de maïs ayant échappé aux moissons. Mais les glaneurs et les glaneuses de Varda ne sont pas que ceux qui glanent par pauvreté, pour pouvoir manger ou survivre à défaut de pouvoir se payer un repas de luxe. Ils sont aussi ces artistes et ces gens, croisés au hasard de l'objectif de la petite caméra digitale, qui glanent pour créer ou juste pour la beauté éthique de la chose: pour glaner, tout simplement.
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