|
Résumé :
|
Plus de 300 catégories différentes de nanoparticules ont été recensées en France. Les « nanos » jouent le rôle d’antiagglomérants, de colorants ou encore d’antibactériens dans des denrées alimentaires, des couches, du maquillage... L’évaluation de leur danger pour la santé et l’environnement demande du temps et des données. Or, ces dernières manquent sur leurs effets une fois que les substances à l’état nanoparticulaire ont été ingérées ou inhalées et ont pénétré dans les cellules de nos organismes. L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses) conseille de les éviter. Mais pour ce faire, il faudrait que ces composants soient systématiquement mentionnés sur les emballages, ce qui est loin d’être le cas. Que Choisir propose un panorama de références de produits ‒ compléments alimentaires, médicaments, produits pour bébés, produits d’hygiène féminine, cosmétiques, aliments bruts et transformés ‒ qui contiennent de telles substances sous forme nanoparticulaire. Il est urgent que les autorités se saisissent du dossier.
|