Résumé :
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En 2022, 51,2 % des médecins spécialistes libéraux exerçaient en secteur 2 sur la base de la liberté tarifaire. Ils n’étaient que 37 % il y a 20 ans. Les dépassements d’honoraires, qui représentent 22 % de leurs honoraires perçus, explosent dans certaines régions. Ils sont plus ou moins marqués selon la spécialité des praticiens (chirurgiens, anesthésistes, kinés à Paris, radiologistes, etc.) et sont particulièrement problématiques dans un contexte de pénurie médicale. L’accès aux soins est une priorité pour l’Assurance maladie, rappelle Thomas Fatôme, son directeur général, interviewé par Que Choisir. Il faut donc que ces informations tarifaires soient disponibles et accessibles. Afin de limiter leur reste à charge, les patients peuvent vérifier les tarifs des médecins via l’Annuaire santé d’Ameli ou consulter la liste des professionnels de santé du secteur 2 ayant adhéré à l’option de pratique tarifaire maîtrisée (Optam). Ils se sont engagés à facturer des dépassements modérés en échange d’une prise en charge par l’Assurance maladie d’une partie de leurs cotisations sociales. Une option qui, selon Thomas Fatôme, a porté ses fruits.
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