|
Résumé :
|
Il est recommandé de faire un bilan lipidique à partir de 40 ans chez l’homme et 50 ans chez la femme, pour surveiller son taux de cholestérol. En excès, ce dernier augmente en effet les risques d’accidents cardiovasculaires (AVC, infarctus…). Les industries pharmaceutique et agroalimentaire ont senti le filon. Elles commercialisent des médicaments anticholestérols (statines, fibrates), des compléments alimentaires (levures de riz rouge, stérols végétaux, oméga 3, ail noir, etc.) et des alicaments (thés de la Pagode, margarines ProActiv ou Primevère, yaourts Danacol…) censés faire baisser le taux de cholestérol dans le sang ou avoir un effet préventif sur les maladies cardiovasculaires. Que valent tous ces produits ? Et quand faut-il recourir à un médicament ? L’article analyse l’efficacité et les effets secondaires de chacun à la lumière des études parues. Il explique également les raisons pour lesquelles il faut mettre le taux de cholestérol en regard d’autres facteurs et évaluer un risque global par individu plutôt que de se fixer sur une valeur cible à atteindre, qui n’existe pas.
|