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Résumé :
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Le consommateur paye une écocontribution pour de nombreux biens de consommation afin de s’assurer que ces objets auront une fin de vie respectueuse de l’environnement : 1,8 milliard d’euros ont déjà été récoltés, 5 milliards le seront en 2025. En premier lieu, on étudie la prévention, pour ne pas produire un déchet, ensuite le réemploi, et enfin le recyclage : l’incinération (énergivore) et la mise en décharge doivent être évitées à tout prix. Mais comment s’organise ce vœu pieu du législateur européen avec délégation de service public par des éco-organismes privés et quels obstacles demeurent, puisque la majorité des déchets sont encore mis en déchetterie ou brûlés ? Que Choisir a enquêté : la collecte s’avère insuffisante et un test dans 15 enseignes parisiennes démontre que la notion de reprise obligatoire est comprise de façon inégale, en dépit de la loi… Les déchetteries doivent se moderniser, les filières à responsabilité élargie des producteurs (REP) se multiplient et le tri se complique d’autant, requérant des agents « valoristes » expérimentés. Il existe aussi des impasses techniques pour certains plastiques et textiles et les coûts supportés, notamment la taxe générale sur les activités, posent question entre les mairies, les producteurs et les consommateurs, le principe « pollueur-payeur » étant réclamé par certaines associations. Un encart rappelle ce qui est recyclable, un autre comment se débarrasser de ses objets en limitant les dégâts (économie sociale et solidaire, ressourcerie, don…).
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