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Résumé :
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Pour quasiment tous les médicaments et les appareils médicaux, pour la recherche fondamentale et les études toxicologiques, des expérimentations ont lieu sur près de 2 millions d’animaux en France par an, dont 73 % de rongeurs. Le bien-être animal étant une préoccupation de plus en plus forte, une initiative citoyenne européenne a recueilli plus de 400 000 signatures pour interdire cette expérimentation animale. Pourtant, une directive de 2013 encadre déjà la pratique avec les 3 R : « remplacer » le plus possible par des techniques de substitution, « réduire » le nombre d’individus employés et « raffiner », c’est-à-dire améliorer leurs conditions de vie. Que Choisir a voulu vérifier la mise en œuvre de cette directive et a interrogé des chercheurs, visité une animalerie liée à un institut, fait le point sur les contrôles, mais aussi sur l’efficacité des méthodes de substitution, ainsi que sur leurs limites. L’article rappelle que la mention « non testé sur les animaux » apposée sur les cosmétiques est illégale, attendue que ces tests sont interdits depuis 2013 pour ces produits et leurs ingrédients…
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