Résumé :
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Ce dossier relève les points forts d'une enquête sur la bientraitance qui révèle combien le fonctionnement des foyers et internats pour mineurs placés peut prêter à critique et qui propose des pistes d’amélioration sur ce fait. Il critique la notion devenue courante de bientraitance en mettant l'accent sur ses effets pervers. Et questionne : que sont devenues les notions de « suffisamment bon » de Winnicott et de « relation d’aide » de Rogers ? Il souligne que la fessée, parmi toutes les formes de maltraitance, ne doit pas être minorée, ni prônée comme méthode éducative. Mais l’enfant n’est pas non plus indemne de violence, la pulsion existe dès la naissance et c’est tout l’enjeu d’une éducation à l’écoute de la vie subjective d’un enfant qui permettra de ne pas être violent avec lui. Il montre en quoi il convient de marquer la différence entre la bientraitance et la bienveillance. Il souligne le rôle délicat porté par les familles d’accueil qui doivent faire face à des enfants de plus en plus carencés et à qui, cependant, il est demandé de prendre en charge de tels problèmes que l’avenir de cette profession est compromis. Enfin, il développe une réflexion sur les points qui mériteraient une refonte des comportements dans les institutions de placement familial.
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