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Résumé :
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2 élèves par classe sont concernés par l'inceste. 98 % des plaintes sont classées. Les travailleurs sociaux et les enseignants, en première ligne pour repérer ces violences sexuelles et les signaler, ne sont pas formés à ce fléau et se retrouvent face à des enfants ou des adolescents abusés, sans pour autant comprendre la cause de leur comportement, tout en risquant d'aggraver leur cas. Les enfants handicapés sont particulièrement exposés aux violences sexuelles. Parmi les dispositifs qui émergent, un établissement unique en France, la Maison Jean-Bru à Agen, s'est spécialisé dans l'accueil des victimes d'inceste. Et SOS Violenfance dans les Hauts-de-Seine est une association qui entend briser la culture de l'omerta dans les milieux aisés.
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