|
Résumé :
|
Pendant longtemps, le débat sur les liens d’attachement en protection de l’enfance a priorisé la famille d’origine. En privilégiant l’intérêt de l’enfant et la prise en compte de ses besoins fondamentaux dans les décisions qui le concernent, la loi du 5 mai 2007 réformant la protection de l’enfance a opéré un tournant majeur. Lequel a été conforté par la loi du 14 mars 2016 recommandant de se centrer définitivement sur le jeune. Si la logique "parentaliste" reste tenace, de nombreuses voix s’accordent désormais pour affirmer qu’il faut tenir compte de l’attachement sécurisant et de la compensation affective que peut offrir une famille d’accueil. Ainsi, une dynamique nouvelle se met progressivement en place dans les services de l’aide sociale à l’enfance (ASE) visant à encourager la pluralité des liens, voire la coparentalité, sans opposer la famille naturelle à la famille accueillante.
|