Résumé :
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Les demandeurs d’asile, dès lors qu’ils obtiennent la protection de l’État, rentrent dans le droit commun. Ce temps de « l’après-régularisation » marque pour tout exilé le début d’un processus d’intégration sur le territoire national. Or, c’est à ce point de bascule que la personne se fissure. Le pays de « l’entre-deux » est celui où se retrouve l’exilé, entre son pays d’origine qui l’a contraint à fuir et le pays d’accueil dans lequel le sentiment d’appartenance est laborieux. Dans quelles conditions l’octroi de ce statut met-il fin à l’exil, le prolonge-t-il ou fait-il émerger d’autres problématiques ? [Présentation de l'éditeur]
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