| Titre : | Une éducation heureuse et réussie, c’est la faute à Rousseau ? (2019) |
| Auteurs : | Laurent Bachler, Auteur |
| Type de document : | Article : texte imprimé |
| Dans : | Spirale (N°91, octobre 2019) |
| Article en page(s) : | p.27-35 |
| Langues: | Français |
| Mots-clés: | Bonheur / éducation / idéologie / liberté |
| Résumé : | La psychologie positive se présente volontiers comme un ensemble d’énoncés ayant pour objectif d’augmenter notre bien-être général. En outre, ces énoncés ont été validés scientifiquement et correspondent à des résultats obtenus de manière rigoureuse et assurée. La psychologie positive est ainsi ce qu’on peut appeler une science du bonheur. Mais ni le terme bonheur ni le terme science ne sont clairs. La psychologie positive oublie que le mot bonheur est nécessairement ouvert et jamais clairement défini, sauf à imposer une conception du bonheur comme norme. Et le terme de science nous rappelle que depuis ses origines, la psychologie a du mal à justifier sa scientificité. Car il ne s’agit jamais pour la psychologie, si positive soit-elle, de décrire le monde de la psyché de manière neutre et objective. La psychologie doit choisir entre justifier nos soumissions ou susciter nos désirs de liberté. |
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