Résumé :
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Ce récit qui évoque l’arrêt d’une supervision met en perspective la transformation des pratiques cliniques avec l’arrivée du comportementalisme auprès d’adultes autistes. Le style engagé permet de transmettre que l’analyste qui intervient dans ces croisements-là le fait au risque du transfert et se pose à chaque étape la question de sa fonction et de ce qu’il sert, tour à tour une parole en mouvement dans l’éthique analytique ou bien le clivage institutionnel. La dépressivité de l’impuissance, ou la clinique de l’impossible. La question du cadre des supervision est posée. Si l’éthique de la psychanalyse, pour qui suit Lacan, est celle du désir, que devient la fonction du superviseur à l’ère des protocoles?
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