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Résumé :
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Vouloir le meilleur pour nos enfants ne cacherait-il pas des intentions paradoxales ? Mais au fait, qu’est-ce que le meilleur ? Un enfant dénué de toute pulsionnalité ? Cet article se propose d’explorer, d’interroger pourquoi les manifestations de la sexualité infantile relevant du développement normal d’un enfant sont interprétées comme des manifestations perverses. Y aurait-il une confusion entre la sexualité infantile et la sexualité génitalisée adulte ? Le discours ambiant aurait-il des effets sur la manière dont les parents accompagnent leur enfant vers le travail de culture, vers le travail de civilisation de la pulsion ? Le discours ambiant tendrait-il à vouloir rendre nos enfants a-pulsionnels ?
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