Résumé :
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La pratique du recours aux expertises osseuses est certainement critiquable, si les évaluations socio-éducatives le sont tout autant avec leur dimension nécessairement empreinte d'une part de subjectivité, la simple revendication par l'intéressé de son état de minorité ne saurait pour autant tenir lieu de vérité si elle n'est pas corroborée par des documents d'état civil non seulement valides au regard de sa législation nationale, mais pouvant également se rattacher de façon certaine à la personne qui s'en prévaut tels un passeport ou une carte nationale d'identité, documents très rarement produits au soutien d'une demande de protection. Cour de Cassation, n° 18-19.442 du 03/10/2018.
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