Résumé :
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Soucieux d'assurer aux majeurs protégés un exercice effectif de leurs droits, le projet de loi de programmation et de réforme pour la justice ambitionne notamment de substituer à l'actuelle autorisation judiciaire à mariage et à pacs, un droit d'opposition conféré au tuteur. Pur l'heure, l'évolution devrait néanmoins épargner l'autorisation à tester du tutélaire, laquelle devrait être maintenue. Cette réforme invite à revenir sur l'étendue et les modalités de cette autorisation à tester qui, faute de précision légale, demeurent encore bien incertaines. Or, le droit anglais ne pourrait-il offrir en la matière quelques éléments de réflexions ? Tentons la comparaison.
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