Résumé :
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Cet article aborde le thème du corps de l’enfant lorsqu’il est né sans vie. Par son témoignage personnel, l’auteure souligne l’importance de mots, de gestes et d’actes concrets tels que les obsèques ou l’inscription à l’état civil, qui donnent corps aux bébés décédant en période périnatale et permettent aux parents d’amorcer leur deuil. L’accouchement d’un bébé mort est rarement abordé. Ici, Élisabeth Martineau nous livre avec pudeur les étapes de son expérience et ses questionnements : ne pourrait-on pas respecter l’enfant mort jusqu’à lui accorder une « naissance » heureuse ? Quid des rituels post mortem ? L’auteur coordonne depuis trois ans l’événement « Une fleur, une vie », à Paris, qui répond aussi à ce besoin essentiel chez les parents endeuillés de donner corps à leur bébé de manière symbolique, avec d’autres, pour avancer sur leur chemin de deuil.
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