Résumé :
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L’hypothèse de la biophilie suppose que les enfants sont prédisposés à s’occuper du vivant sous ses formes humaines et non humaines. D’ailleurs, les jeunes enfants réagissent aux animaux comme s’ils s’agissaient de pairs intéressants. À travers le prisme de la théorie de l’attachement, cet article évoque la création du lien avec l’animal, et la façon dont la rencontre avec son altérité et sa ressemblance favorise la construction de l’individu. Nous verrons comment l’animal « médiatise » la découverte du tout-petit avec son environnement, et le rôle du parent comme médiateur de la rencontre entre son enfant et l’animal.
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