Résumé :
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L’émergence d’un signifiant nouveau – parentalité – dans le discours savant puis courant est à analyser comme un symptôme. Elle renseigne sur les effets, dans l’ordre symbolique, de ce que nous envisageons comme une mutation, celle de la famille en tant qu’elle impacte chacun – adultes, adolescents, enfants – dans le quotidien de son existence. Cette mutation renvoie à l’évidence d’une réalité sociale en mouvement – les configurations familiales et l’évolution de leurs formes : recomposition, monoparentalité, homoparentalité, etc. Mais elle concerne d’abord et avant tout les conditions de possibilité de la formation du Sujet, enjeu anthropologique et problématique humaine essentiels pour les psychologues cliniciens et psychanalystes en tout premier lieu, mais également et de manière plus générale pour les praticiens du social, de l’éducation et du soin. Nous analyserons donc cette mutation d’un point de vue épistémologique, anthropologique et psychopathologique, afin d’en tirer quelques enseignements quant à la nécessaire évolution des conceptions que nous avons développées jusqu’ici, et qui portent sur la fonction des parents, la compétence parentale et les rapports parents/professionnels.
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